Décoder les pleurs du nouveau né

En voilà une révolution ! Et si ce n’en était pas une ? Et si les bébés parlaient tous le même langage, dès la naissance ?

Une australienne, Priscilla Dunstan, a mené des travaux sur le sujet et elle a décrypté les pleurs des nouveaux nés. Dotée de l’oreille absolue, elle a mis en évidence l’universalité des pleurs de nos nourrissons, qui sont en fait de simples reflexes physiologiques.

En effet, j’ai entendu parlé de cette étude il y a quelques mois, sans y porter plus d’attention que cela. Je suis maintenant en train de dévorer son livre “Il pleure, que dit-il ?”. Je suis impressionnée de la qualité et du sérieux du travail accompli et je me demande pourquoi tous les parents n’ont pas cela entre les mains.

“Il exprime ses besoins, notamment d’attachement. Le rôle du parent est d’identifier ces besoins et de les nourrir.”

Extrait de la préface du livre Il pleure, que dit-il ?, Priscilla Dunstan

Alors, pour bien identifier ses besoins et pour aider à faire grandir votre nourrisson, je vous propose de vous plonger dans son livre !

Emotions tips !

Après un article sur les émotions, voici quelques autres trucs et astuces pour mieux gérer ses émotions. Ils sont valables pour les grands et les petits…

Il n’est jamais trop tard pour apprendre à s’écouter et comprendre combien il est important de le faire.

Source https://gallery.mailchimp.com/bc87ac293ef43495dc6981e12/files/c1c279f3-dd9f-4581-8875-0d72367b1930/Strategies_for_keeping_me_calm_big_life_journal.01.pdf?utm_source=Big+Life+Journal+Printables+%26+Resources&utm_campaign=c72f0fb269-EMAIL_CAMPAIGN_2019_05_07_06_40&utm_medium=email&utm_term=0_62aad05539-c72f0fb269-243495025&goal=0_62aad05539-c72f0fb269-243495025&mc_cid=c72f0fb269&mc_eid=7a54ca85c9

Les émotions

Les recherches en neurosciences nous ont beaucoup appris sur notre cerveau et particulièrement sur l’immaturité du cerveau de nos petits. Quand on parle d’immaturité de quoi parle t’on ? Comment fait-on “mûrir” le cerveau de notre enfant ?

Qu’est-ce qu’une émotion ?

Une émotion est une réaction affective d’assez grande intensité, habituellement provoquée par une stimulation venue de l’environnement. C’est un processus de décharge qui permet de soulager l’individu. Plus précisément, les émotions sont des messages envoyés par le cerveau pour nous dire si la situation dans laquelle nous sommes nous convient ou non.

L’homme éprouve un certain nombre d’émotions : la colère, la joie, la peur, l’amour, la surprise en sont des exemples.

Ce qu’il est important de dire, c’est que toute émotion est positive. C’est ce qui fait ce que nous sommes.

Quelle différence existe t’il entre les adultes et les enfants ?

La différence significative est la capacité à gérer ses émotions. En effet, les adultes arrivent mieux à gérer leurs émotions que les plus petits. Même si parfois nous sommes aussi dépassés.

Prenons l’exemple d’un fou rire qu’on a du mal à contenir. Ou encore d’un conducteur qui nous coupe la route, nous nous énervons sans tarder.

Nous sommes capables de mettre des mots sur nos émotions et d’adapter nos comportement. Les plus jeunes ne le sont pas, en raison de leur cerveau supérieur qui n’est pas suffisamment développé. Ces évènements provoquent des tempêtes émotionnelles. Ils ne sont pas capable de prendre du recul, de réfléchir et d’analyser la situation.

Pourquoi ?

De 0 à 3 ans, le cerveau est totalement formé mais n’a pas fini de se développer. Son développement cérébral et cognitif n’est pas encore terminé. Les connexions se mettent en place entre les régions cérébrales : sons, images, sensations forment un flux intense que le tout petit ne contrôle pas.

Le tout petit est un être en construction. C’est pourquoi nous ne pouvons pas parler de caprice avant 5-6 ans mais d’incapacité à gérer ses émotions. On parle d’ailleurs de l’âge de raison bien plus tard.

Comment l’accompagner ?

De multiples méthodes existent pour aider et accompagner votre enfant. A vous de définir avec lui celle qui lui convient le mieux.

L’important étant que l’émotion s’exprime et qu’on puisse mettre les mots dessus.

Quelques exemples à travers cette roue personnalisable et une illustration d’un “coin des émotions” avec le matériel nécessaire pour les gérer.

On peut choisir comment faire passer son émotion et retrouver le calme.

Cette roue peut être créer avec l’enfant. Il aura le réflexe d’aller vers elle pour gérer son émotion.

Sur le site “Papa positive” vous trouverez le volcan de la colère ainsi que le dragon.

Pourquoi est-ce nécessaire ?

En accompagnant votre enfant dans la gestion de ses émotions vous aider son cerveau à mûrir et donc vous l’emmenez sur la voie de la raison (tout un programme !). Ce moment de la vie durera moins longtemps si l’adulte apaise l’enfant et lui explique ce qu’il se passe. Réprimander, menacer, crier, s’énerver ou encore frapper est contre-productif. Il laisse l’enfant impuissant face à ses émotions et rajoute de l’incompréhension.

Un enfant capable de contrôler ses émotions et d’en gérer l’intensité peut mieux réagir aux différentes situation de la vie. Pour n’en citer que quelques unes : bonne relation avec les autres, meilleur gestion des conflits, réussite scolaire et meilleure capacité d’apprentissage. Sans oublier qu’il pourra ainsi mieux appréhender les règles de la vie en communauté.

Aliénor Cassaignes et Cyrielle Humery

Semaine de la petite enfance

C’est la semaine de la petite enfance, il se passe sûrement quelque chose du côté de chez vous. Alors profitez en pour faire de nouvelles activités avec bébé !

Renseignez-vous dans les structures d’accueil, auprès de votre assistante maternelle, de la pmi, du site de votre ville, etc. Ce n’est qu’une semaine par an et c’est l’occasion de fêter les petits en grand.

A chaque année son thème, pour 2019 c’est « Pareil, pas pareil ». En d’autres mots, une opportunité de faire découvrir les différences à votre enfant et l’enrichir.

L’hypnose en préparation à la naissance

Ca y est, vous y êtes, enfin dans la dernière ligne droite en tous cas… Le dernier trimestre entamé, on commence à penser à l’arrivée de bébé. Les choses s’accélèrent, on a un rendez-vous avec l’anesthésiste à la maternité, le congé maternité approche à grands pas et on planifie ses cours de préparation à la naissance. Et oui, bébé arrive et il est important de savoir un peu ce qui nous attend. On pense à son projet de naissance, on l’écrit, on le revoit, on l’affine, bref ça se précise.

Notre préparation s’est faite avec l’hypnose. Elle a permis de se préparer à gérer la douleur sans péridurale mais aussi et surtout beaucoup d’autres choses. De mon expérience, l’hypnose m’a appris à gérer mon corps et à gérer ma fille. L’auto-hypnose me permettait de la calmer dans mon ventre quand elle avait décidé d’y danser la samba à 3h du matin. Toute nuit correcte durant le dernier trimestre est plutôt la bienvenue pour ne pas commencer la vie de jeune parent avec un déficit de sommeil trop important.

Plutôt très pragmatique de nature, j’étais loin d’être convaincue en commençant les séances. Ce n’était d’ailleurs pas un choix mais plus une opportunité. Je reconnais volontiers que cette discipline m’a bluffée.

Si vous voulez en savoir plus, je ne peux que vous conseiller le livre ci-dessous ou mieux, de prendre rendez-vous avec son auteur !


“Vivre pleinement ma grossesse avec l’hypnose Avant, pendant après !”, Jean-Daniel Henry

Editions in Press

Espace Snoezelen

Qu’est que c’est ?

Snoezelen est la contraction de deux mots:

  • Snueffelen : renifler, sentir
  • Doezelen : somnoler, se laisser aller à la détente

L’espace Snoezelen est un espace multisensoriel, dans lequel tous les sens de l’enfant s’éveillent. C’est aussi un espace de détente, de relaxation. Un espace hors temps qui permet, à l’enfant et à celui qui l’accompagne, de baigner dans une atmosphère de calme et de sérénité.

Il s’agit d’une sollicitation en douceur, dans une optique de bien être.

Dans quel but ?

La détente et le bien être ! Aucune visée pédagogique, aucun résultat visible attendu à la mise en place de ce type d’espace.

On trouve des espaces Snoezelen pour la petite enfance, mais aussi en gériatrie ou dans les structures d’accueil de personnes atteintes d’handicaps mentaux.

Il permet de désamorcer les angoisses. Ce moment va permettre à l’enfant d’explorer le monde et d’identifier les sensations qui sont pour lui rassurantes et agréables. C’est également un moment pendant lequel l’adulte peut observer l’enfant sous un autre angle et communiquer différemment avec lui.

Comment le mettre en place ?

En terme de matériel, il vous faut

  • lampes pour composer des jeux de lumières. Une lampe à lave, une lumière noire, des ampoules de couleurs, par exemple, conviennent parfaitement.
  • matières à toucher, des tissus, des éponges, une couverture polaire, une couverture de survie, des balles à picots, des bouteilles sensorielles, etc…
  • percussions (symballes, claves, batons de pluie)
  • sachets d’épices ou diffusant des parfums
  • matériel de motricité comme un tunnel
  • ambiance sonore propre à la détente (sons de la nature ou autre musique de relaxation)

Vous pouvez créer ce type d’espace dans un tipi ou une tente. Arrangez-vous tout de même pour créer un espace dans lequel un adulte peut entrer ! Il serait dommage de ne pas profiter de ce moment. Une lumière tamisée facilitera la détente.

Je veux faire comme toi

Comme pour la plupart des gens qui travaillent la semaine, une bonne partie des week-end est occupée par les lessives, les courses, la cuisine, le ménage et autres taches du quotidien qu’on adore ! Il se trouve que c’est bien plus plaisant de les faire avec son enfant.

Ci-dessous, mes petites astuces pour joindre l’utile à l’agréable et faire vivre à votre enfant, un moment magique. En effet, ce qui pour nous est une corvée, est un véritable plaisir pour nos enfants. Il apprend, il se responsabilise, il participe aux taches de la maison, bref, il est grand.

Les lessives

Votre enfant peut rapidement participer au tri. Le blanc, les couleurs, le délicat, on organise les bacs et bébé est ravi d’organiser avec nous. On peut nommer les vêtements et les matières, bébé découvre, apprend et s’éveille.

Dès que votre enfant commence à se mettre debout, on est ravi de lui trouver un petit chariot de marche, pour qu’il puisse s’exercer et avancer avec un peu d’aide. La plupart de ces chariots sont équipés d’un bac. Pour faire des aller-retour entre le bac de linge sale et la machine, c’est très pratique !

Les courses

En fonction de son âge et au fur et à mesure qu’il grandit, on peut adapter la démarche avec son enfant.

Dans les magasins, les paniers à roulettes sont vos amis ! De la même manière que le chariot de marche à la maison, le panier 4 roues (comme photo ci-contre) est la première marche vers l’autonomie.

Donnez des missions claires à vos enfants sur des choses qui sont à leur portée, pas trop fragiles ni trop lourdes. Ils se feront un plaisir de remplir leur panier avec les courses pour toute la famille.

Une fois à la maison c’est pareil, demandez lui de l’aide pour ranger. Je crois que j’ai tellement demandé à ma fille si elle voulait m’aider que désormais elle arrête souvent ce qu’elle est en train de faire parce que “Maman! Je vais te m’aider”.

On fera un cours sur les verbe pronominaux un autre jour 🙂 !

La cuisine

 Vaste salle de jeux pour nos enfants ! Une célèbre marque de meuble en kit suédoise vend un tabouret qui est parfait pour mettre les petits debout, à hauteur de plan de travail.

Une fois sur son escabeau ou même tranquillement installé sur sa chaise, votre enfant est prêt à participer à un tas de tâches diverses et variées, sous la surveillance d’un adulte :

  • Laver les fruits et les légumes
  • Transvaser (les fruits coupés pour la compote, les ingrédients pour les gâteaux, les épices à saupoudrer, etc.)
  • Éplucher, pas à l’économe bien sûr mais une banane ne nécessite pas de matériel
  • Couper, avec un adulte
  • Mélanger la pâte à gateau ou le plat qui mijote

Comme c’est la saison, ci-dessous, une recette de pâte à sablés. On met tout dans un grand bol, on pétrit avec les doigts pour obtenir une boule, on laisse reposer (1h au frigo), on étale et on pose les emporte-pièces pour faire de jolis sablés (10 min au four à 180°). 

  • Ingrédients
  • Farine 150g
  • Amande en poudre 40g
  • Sucre 50g
  • Oeuf 1
  • Sucre vanillé 1 sachet
  • Levure chimique 2 cac
  • Beurre 70g
  • Mélange 4 épices 2 cac
  • Cannelle 1 cac
  • Sucre glace (décoration)

Cette recette est 100% kids-friendly et ils n’en perdront pas une miette à la dégustation non plus.

Le rangement

Pour cela aussi, on peut faire participer ses enfants. La première condition est que tout soit à leur portée et que chaque objet/jeu ait une place attribuée. L’enfant pourra ainsi choisir son jeu tout seul et le ranger quand il aura fini. Il commencera par ses jeux puis voudra tout ranger dans la maison dès que ce ne sera pas ranger à la bonne place. 

Encore une fois, toutes ces tâches participent au développement de votre enfant et à son éveil. En résumé, vous êtes dans une démarche gagnant-gagnant

Le temps qualitatif avec nos enfants – « Why I refuse to spend quality time with my kids »

Je partage ici un article, en anglais, mais qui exprime très bien ma pensée.

Après mon congé maternité, j’ai organisé mes horaires pour être au bureau tôt le matin et partir tôt le soir. Ceci me permet de récupérer ma fille à la sortie de crèche, avant 18h30. C’est une volonté de ma part, la plupart de mes collègues ne comprennent pas. Les gens ont plutôt tendance à trainer le soir au bureau parce que « si tu veux progresser, il faut être là le soir pour discuter avec

source https://www.linkedin.com/pulse/why-i-refuse-spend-quality-time-my-kids-kathleen-bellehumeur/

les chefs quand tout le monde est parti ». J’ai souvent entendu des conseils comme « je ne suis pas tous les soirs à la maison pour mes enfants mais quand je passe du temps avec eux c’est du temps de qualité et je partage de vrais moments avec eux »

De mon point de vue, ma fille est contente que ce soit sa mère qui la récupère le soir. Elle est souvent épuisée de sa journée de bébé. 10h à la crèche pour un enfant de moins de 2 ans c’est très fatigant. Qui de mieux qu’un de ses parents pour qu’elle se décharge (souvent par des pleurs) de la fatigue accumulée de la journée ? Ce sont souvent des moments difficiles pour nous, mais ce sont des moments qui comptent et des moments qui forgent une relation.

https://www.linkedin.com/pulse/why-i-refuse-spend-quality-time-my-kids-kathleen-bellehumeur/

Pourquoi j’ai commencé à signer avec mon bébé et pourquoi j’ai continué !

La découverte

« Encore ! – Jouer, chanter et… signer, bébé adore ça ! » de David Ohana, Isabelle Thomas et Monica Companys

Enceinte de quelques mois, je suis tombée sur un reportage
parlant de l’usage de la langue des signes avec les bébés. Un fait me parle tout de suite :  “si un enfant, très jeune, est capable d’associer un coucou a une main qui se secoue pourquoi ne pourrait-il pas faire d’autres associations ?”
La démonstration soulève une question intéressante et suscite assez d’intérêt pour que je me dise pourquoi pas.

Je commence donc à me documenter sur le sujet. Je lis que c’est à partir de 10 mois que le bébé est capable de faire des signes, de s’exprimer. Il est donc conseillé de commencer à signer avec lui à cet âge. Ayant l’esprit de contradiction, je me dis que, de la même manière que je ne commencerais pas à parler à mon enfant une fois qu’il sera en âge de parler, je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas commencer à lui faire des signes avant qu’il ne sache en faire !
C’est comme ça que j’ai révisé mes basiques (j’avais quelques notions de langue de signes mais pas grand chose à voir avec le vocabulaire nécessaire pour discuter avec un bébé) et que je me suis procurée le livre “Encore” d’Isabelle Thomas et Monica Companye. Celui-ci m’a permis d’apprendre quelques comptines et de connaître le vocabulaire qui allait être mon quotidien :  “biberon”, “téter”, “avoir faim”, “être fatigué”, “changer la couche”, “caca”, “pipi”, “se laver”, “prendre son bain”, etc.

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